La rizerie

Situé dans une ancienne zone portuaire, cette minoterie a été construite au début du 20ème siècle. on y retrouve encore les sachets de riz qui étaient produits dans ces lieux …

Plus tard surmonté d’une curieuse tour d’observation, ce bâtiment industriel a été occupé pendant la Deuxième Guerre Modiale par un état major allemand de la Kriegsmarine.

Pour la marine allemande, il fallait installer l’artillerie à même le rivage, pour tirer en visée directe sur des objectifs en mer, très mobiles. Pour l’armée de terre, au contraire, il fallait installer l’artillerie le plus possible en retrait de la côte, pour tirer de façon indirecte. On pensait que trop près de la côte, les installations étaient trop vulnérables aux bombardements de l’artillerie navale de l’ennemi. 
L’armée Allemande installa d’abord à l’ancienne rizerie, un poste de commandement pour l’Etat-Major en charge de la Défense côtière.

Ses bâtiments sont tellement immenses qu’on se sent impressionnés. A l’intérieur, les machines qui servaient à concasser le grain sont toujours là, ainsi que des tas de riz, encore témoins de cette activité. Nous devons être prudents : par terre, le riz étalé peut dissimuler des trous dans le sol. Nous avançons dans la visite, plus nous montons, plus le vent souffle fort. Compte tenu de ce souci, nous ne pouvons pas aller sur le toit, au niveau de la tourelle.

Sur les murs, des instructions pour les ouvriers, mais aussi, témoin du passage des Allemands, une carte d’état-major de l’Europe. Étant interrompus par l’arrivée des joueurs d’airsoft, dimanche oblige, nous sommes obligés de nous arrêter au bâtiment principal. Nous ne pouvons que visiter la maison de devant, qui n’est pas investie par le jeu. Hélas, cette dernière est plutôt décevante car devenue un dépotoir. Rien n’est photographiquement exploitable.

Nous repartons sur ces entrefaites, avec la ferme intention de revenir terminer notre visite.