Retour sur cette fameuse île, dont le passé militaire ne fait plus légion.
Avant de passer pour un lieu touristique, et après la démolition partielle des bunkers qui la constituent, des constructions de casernes ont été érigées ça et là, et des restes en plus très bon état subsistent. Me promenant seule et profitant d’un trou dans un grillage, je m’engouffre. je ne me sens pas rassurée, les rafales de vents sont violentes et je crains de me recevoir une tuile sur le crâne, je ne fais pas de vieux os mais j’ose prendre deux trois photos de cette immense caserne. Je ne monte pas aux étages, je me souviens de l’histoire de mon pote Fransisko qui avait dégringolé d’un étage et qui était miraculeusement retombé sur ses pieds. Si je tombe lors de mon escapade solitaire, peu de gens peuvent me trouver là.
Plus loin, une maisonnette. Des panneaux interdisent l’accès mais à mon avis elle ne fait plus office; toute tranquille, elle regarde passer les gens. Derrière, on la voit bien plus grande qu’elle n’y parait de devant, il y a même un coin barbecue et une terrasse où certaines personnes ont pu profiter récemment de l’occasion. Las, le sol est dans un tel état que je ne peux pas rentrer à l’intérieur. Le plancher est un vrai gruyère. La maison interdit d’elle-même son accès.
Soyez le premier à commenter