Ha la fin du confinement, retrouver ses potes, les urbex, la vie d’avant quoi …
Je rejoins Guillaume de Bararuines au petit matin, fraîche et chantante. Puis mince, même si on rentre bredouilles on aura quand même passé un bon moment, fait une sortie et bu une bière sous les arbres !
Après une matinée peu fructueuse face à des maisons fermées, nous poursuivons la route sur pas mal de kilomètres et décapsulons nos bières, et là je me rends compte que j’ai encore oublié mon couteau suisse … et ma trousse de secours. Je m’égratigne méchamment la main en tentant de décapsuler ma bouteille avec mon trépied et me fais un bandage de fortune avec … un masque jetable. Mais qu’importe ! Le soleil est de sortie, la campagne embaume l’herbe fraîche et nous savourons notre liberté retrouvée !!! Mon binôme me montre une vidéo du spot que nous allons visiter, car il commence à être connu, et ça semble vraiment pas mal ! Nous allons gaillardement vers notre spot à pied essayant de nous repérer avec Google maps. Nous voilà dans la campagne la plus totale, et nous trouvons ce que nous cherchons … seul problème : dans la maison d’à côté, le voisin est en train de tondre la pelouse ! Nous nous concertons … le spot a l’air vraiment sympa, on a fait du chemin … nous nous proposons d’attendre et de repérer où se situe le voisin, car nous avons trouvé le moyen d’entrer, et le seul, qui consiste à se faufiler sous le grillage qui est à coté du portail.
Le voisin semble loin, et nous y allons en mode fufu, comme nous avons pris l’habitude de le faire, priant pour qu’il n’y ait pas de chien qui déboule, une de mes craintes ultimes. Et là, se dessine un capharnaüm monstre, des ustensiles de cuisine, des jouets couverts de mousse, avant de voir le bâtiment …
Et là surprise, je vois que non seulement c’est bien ravagé mais ça a brûlé … visiblement il y a eu pas mal de saccage depuis la vidéo … hélas.
Mais heureusement pour nous, le spot est grand et nous offre un vrai terrain de jeu … mais difficile de savoir où on met les pieds, tout est jonché d’objets divers, de livres, de coussins, les étagères s’écroulent sous le bric-à-brac et il faut faire attention où l’on met les pieds : il est facile de se tordre la cheville, voire de poser un pied sur un clou. Prendre des photos n’est pas simple non plus car nous utilisons des trépieds, et la stabilité n’est pas de mise. Guillaume confond même mon SX-70 pour une relique du lieu !
Voici quelques instantanés pris sur place :
Je cumule les procédés, j’ai également en plus de mon reflex numérique, un reflex argentique chargé d’une pellicule noire et blanc.
On se croirait tellement dans une autre époque, un téléviseur des années 80, des portraits, ces vieilles encyclopédies … et le même modèle d’étagère en bambou qui trône chez ma mère (d’ailleurs elle aimerait bien ce lieu je pense) !
Nous profitons de quelques minutes au soleil, cherchant l’histoire du lieu. Il semblerait que cette brocante ait fermé à la fin des années 2000 (d’après les dernières infos trouvées sur le net), probablement à cause de l’incendie (hypothèse personnelle). De plus sa position super isolée n’aide pas, même si pas mal de gens semblaient adorer cet endroit.
Toutes les photos :
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