La clinique des hilares

Une visite en trois temps

Belle journée de juillet en perspective, mon dimanche est bloqué en mode urbex, avec mon binôme Guillaume, qu’on ne présente plus.

J’avais sous le coude l’adresse de cette clinique, que j’étais partie repérer il y a déjà deux ans de ça. Située à côté d’un autre établissement fonctionnel, je savais que je devais me faire discrète. Malheureusement les portes et les fenêtres n’ont pas voulu s’ouvrir, mais je restai vigilante sur son état.

C’est encore une fois, une vidéo qui nous a permis de nous donner le feu vert. Nous nous faisons un petit planning d’autres visites à faire, histoire de bien caler la journée.

Un hall d’entrée plutôt coloré …

Arrivés sur place, nous constatons qu’il y a eu pas mal de passage, le sol est jonché de détritus, et parmi cette multitude d’objets, je vois des sortes de cartouches … j’ai compris qu’il s’agissait de cartouches de protoxyde d’azote, connu également sous le nom de gaz hilarant … du coup je ne me sens pas rassurée. Nous entrons et faisons le tour du rez de chaussée. Mais nous entendons assez vite des pas à l’étage, et nos doutes se clarifient … le lieu est bel et bien squatté. Nous repartons avant même que je ne déballe mon matériel et filons vers l’autre spot prévu. Pourtant, ce spot suivant ne nous revient pas, nous ne nous y sentons vraiment pas bien. Nous n’y faisons pas de vieux os, et je n’ai même pas, là non plus, sorti mon appareil.

En buvant nos bières, nous convenons que nous ne voulons pas rester sur cet échec, en plus il y a quelques prises de vues intéressantes que j’aurais bien aimé faire, en fin de compte. Nous décidons de retourner à la clinique, en mode déter, pour y faire nos photos le plus discrètement possible.

Mais en faisant bien le tour, le lieu est pas mal dégradé. A l’étage les chambres sont vides et sans intérêt, même si le couloir avec le tuyau-serpent nous intrigue … c’est dire !

Le tuyau-serpent

J’ai vraiment cette impression d’avoir pris les photos à l’arrache, tellement j’étais stressée et sur le qui-vive. On ne sait jamais sur qui on peut tomber, surtout si les squatteurs en question se droguent. Et au développement, je ne suis pas trop contente du rendu, mais pour le témoignage de la visite, je vous communique mes impressions …

Au rez-de-chaussée, nous aimons bien l’entrée colorée, munie d’une fresque assez jolie à voir, qui rappelle les fonds marins. Il y a également une piscine et une salle de sport, qui me laisse à penser qu’il s’agissait d’une clinique de rééducation.

La piscine

Au vu de mes recherches, l’établissement n’avait pas une très bonne réputation au vu des avis laissés, mais il semblerait qu’il a été déplacé. Je n’ai pas plus d’informations sur la date de fermeture. L’architecture des bâtiments indique qu’il aurait été construit dans les années 70.

Le seul endroit qui vaut le coup d’œil est la salle de radiologie, toutes les installations sont restées, pour la joie de nos objectifs. On y trouve des documents, des dossiers patients datant des années 90.

La salle de radiologie

Personnellement, ce n’est pas le spot du siècle, on en fait vite le tour. Nous décidons de nous en aller quand nous entendons des voix venant du bout du couloir dans lequel nous nous trouvons. Nous avions vu le principal, nos photos dans nos cartes, et le souvenir d’une balade sympa riche en émotions !

Galerie photo

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