♬ Don’t you know, pump it up ♬, des refrains qui ne résonneront plus dans ces murs. Un peu triste quand on y repense, même si je ne suis pas aficionado des boites de nuit.
Il fut un temps où cet établissement perdu sur une route de campagne contenait deux salles avec ambiances différentes (clubbing et disco/variétés), plus un patio avec piscine ouvert l’été, pas mal. Et pourtant vers 2015, les platines ont cessé de tourner, laissant place aux squatteurs des environs.
Résumé de la visite
C’est avec un nouveau binôme de qualité que je fais cette visite, qui est sa deuxième urbex en ma compagnie. Nous avions prévu une chouette journée remplie de visites, et celle qui suivra ce lieu pas super bien conservé vaut le coup, donc restez patients 🙂 … je lui dois cette découverte, ayant repéré le spot dans un blog urbex, et connaissant la route pour y aller.
Mais les photos peuvent être trompeuses et refléter un bel endroit alors qu’à l’intérieur, c’est en fait assez décevant. Le patio extérieur vaut le coup d’œil, néanmoins … j’ai la nostalgie de mes 20 ans, où j’allais souvent dans un bar qui s’appelait le « Lounge 158 » à Toulouse (démoli depuis longtemps), sirotant au bord de la piscine une coupe de champagne rosé.

On a du mal à le voir mais à l’époque, comme le confère cette image de « La Provence », ça donnait pas mal :

Des deux salles, c’est la l’ambiance clubbing qui reste intéressante. En effet, il ne reste que peu de choses, et je n’ai pas pris de photo de la salle variété, il n’y a rien à voir. Tout sent l’humidité et pas mal d’installations sont fracassées. Il y a du « just in time » en urbex, là nous sommes venues trop tard. Demeurent encore néanmoins quelques bouteilles éparses, témoins de ces temps anciens.

Cette fameuse salle avec son podium DJ me fait fortement penser au clip « Around the World » des Daft Punk, avec ces deux escaliers de chaque coté. Je m’attends à y voir danser des momies et des robots :

Nous nous aventurons dans les logements situés à l’étage, où il n’y a rien à voir, si ce n’est des traces de squat, des déchets et l’énorme puanteur qui y règne. Je rebrousse vite chemin.
Assez déçues, nous repartons cette fois ci vers un autre lieu qui nous donnera beaucoup plus de frissons … à suivre 😉 !
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