Résumé de la visite
Il n’est pas rare que mes explorations se produisent autour d’un même épicentre. Lors de mes premières explorations (ce qui remonte à il y a presque dix ans, ça ne nous rajeunit pas …) je vous avais montré les spots suivants, tous situés sur une île :
Mais cette île ne m’avait pas raconté tous ses secrets, loin de là … l’ensemble de ses constructions ont été érigées sous François Ier, puis ré-aménagées par les Allemands lors de la seconde Guerre Mondiale. Il existe bon nombre de bunkers encore inconnus, de souterrains, que ne sais-je …
Lors d’une de mes randonnées, je suis tombée sur un trou dans la roche, et curieuse, j’y ai glissé la tête … que ne fut pas ma surprise quand j’ai vu cette immense salle, avec à gauche un générateur qui ne saurait rappeler une locomotive …
J’ai laissé passer le temps, faute de trouver quelqu’un d’assez motivé pour m’accompagner dans ces tréfonds … puis est venu ce jour tant attendu, avec ma nouvelle binôme de choc (qui laissera certainement un commentaire signé « une admiratrice blonde »).
Après donc un petit moment de crainte où nous observions inquiètes un flux de gabians nous tourner autour (mon genou se souvient encore de ma dernière randonnée dans les parages, c’est mauvais et agressif ces bestioles), nous arrivons à nous faufiler dans ce fameux trou qui peut assez aisément laisser passer une personne mince. Puis nous voici dans cette antre assez étrange, où le sel commence à ronger les installations présentes.
Au vu des inscriptions en Français sur ces dernières, je doute que cela a été mis en place par les Allemands, mais ça date de bien avant la guerre. Ma compagne est assez intriguée par la locomotive, qui émerge dans ses pensées comme la « Bete Humaine » de Zola. Issue d’une famille de mineurs, l’endroit la touche particulièrement.
Par terre, nous y trouvons quelques bidons d’huiles, ainsi que quelques objets hétéroclites, comme un paquet de Gauloises. Au vu du style dépourvu d’avertissements, il doit être là depuis au moins vingt ans.
A côté, une salle plus petite comprend un petit générateur et autres bidons. Puis une galerie, où nous nous hasardons avant de remarquer une énorme fissure au-dessus de nos têtes. L’urbex étant une pratique dangereuse, j’insiste sur le fait qu’il faut rester prudent lors des explorations, nous ne nous sommes pas aventurées là-dedans, un éboulement pouvant survenir. D’autant plus que mon amie, étant à sa première expérience en la matière, s’était couverte d’une façon trop légère, avec des chaussures non appropriées, et une lampe de mauvaise qualité. Ce qui devait arriver arriva, elle trébucha sur un pavé, et s’est fissuré malencontreusement l’os de l’orteil.
Nous restons un bon moment dans ce lieu fort intrigant, en proie à de multiples scénarios. Et vous, qu’en pensez-vous ? Si vous reconnaissez cet endroit, n’hésitez pas à laisser votre explication, tout en restant toutefois discret sur l’emplacement du lieu 🙂
Bonjour Madame,
Je suis toujours en attente de votre photo du fameux paquet « La Gauloise ». Mon papi avait l’habitude de fumer ces cigarettes avec un pastis bien tassé devant un bon Derrick.
J’attends avec impatience vos futurs posts.
Une admiratrice blonde